Il y a quelques semaines, l’ACNDT recevait un mail venu de l’autre côté de la terre… L’Australie frappait à notre porte, avec une demande originale d’une famille de Brisbane.
Celle-ci, descendante de Raphaël Lardeur, maître-verrier français du début du XXème siècle, cherchait à retrouver un « petit vitrail de 1932, à Taverny », sans avoir plus de détails sur le vitrail en question, et a eu l’idée de nous contacter pour l’aider dans ses recherches… Notre chasse au trésor pouvait commencer !
Nous avons très vite éliminé la possibilité que le vitrail se trouve dans l’église Notre-Dame : tous les vitraux du bâtiment datent au plus tard du XIXème siècle, et aucun n’est du style art déco propre à Raphaël Lardeur.
Nos recherches se sont alors portées vers les vitraux de l’ancienne chapelle de l’école Sainte-Marie de Taverny : la chapelle a été détruite mais les vitraux ont été conservés. Une partie d’entre eux, représentant un chemin de croix, a été installée dans la chapelle Notre-Dame des Champs (elle aussi située à Taverny) tandis que le vitrail principal de l’ancienne chapelle, une scène de l’Assomption, a été conservée par l’école et placée dans le nouvel oratoire. Bingo ! Après quelques échanges de mails et de photos, nos correspondants australiens nous confirment qu’il s’agit bien de vitraux de la main de leur ancêtre ! Le style parfaitement identifiable, ainsi que la similitude avec un autre chemin de croix signé par l’artiste dans une église parisienne ne laisse aucun doute sur l’origine des vitraux.
Ainsi, cette famille qui projette un grand voyage en France en septembre, sur les traces de son aïeul, va pouvoir faire escale à Taverny pour découvrir ces beaux vitraux. L’ACNDT est très heureuse d’avoir contribué à ces recherches… et d’avoir découvert l’oeuvre d’un maître-verrier de grand talent !
Thérèse Leroy
Association Culturelle Notre-Dame de Taverny 
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